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| à Oeuf | |
| à voir à Oeuf | |
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l'église |
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Malheureusement, seul le clocher de l'église (première photo) est vraiment ancienne (1609), la nef a été détruite par une bombe lors de la Deuxième Guerre Mondiale et a été remplacée par une construction moderne. Mais cette «ancienne église» (deuxième photo) était dans un certain sens elle aussi un bâtiment provisoire. En effet, l'église de Oeuf se trouvait dans le temps à l'emplacement de l'actuel stade (Le Rietz). Depuis que les armées de Charles Quint avaient en grande partie dévasté Oeuf en 1537, l'église n'avait plus été restaurée. Au lieu de cela, la chapelle du prieuré qui se trouvait ailleurs dans le village (illustration ci-dessous) a été devenue l'église paroissiale. Le dessin du prieuré vient de l'Album de Croÿ et montre la situation en 1605, lorsque la chapelle faisait déjà fonction d'église paroissiale. On dirait que le toit a déjà été préparé à recevoir un clocher, qui a en effet été édifié quatre ans plus tard. |
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Si l'on prend position pas loin de l'église, à cinquante mètres vers l'est, et que l'on regarde vers le sud depuis la rue de l'Eglise, on observe une légère déclivité artificielle dans le paysage. Ce sont les restes de ce qui fut un jour une motte féodale, un château primitif (n° 3 sur le plan à côté) construit sur une colline artificielle, entouré d'un fossé (sec?) (n° 4), et pourvu d'une palissade (pointillés rouges). Le prieuré originel (n° 1) et cette motte étaient reliés par un souterrain. Il semble même qu'il y eût ici un couloir souterrain vers le Mont de Oeuf (à mi-chemin de la route vers Willeman). Quoi qu'il en soit, le bombardement de 1944 a profondément enfoui tout cela.
A l'ouest de l'église (au niveau du 11, rue d'Agerue; n° 6 sur le plan) on observe (derrière une haie de conifères) un tertre semblable, bien que beaucoup plus petit (encore plus visible depuis le cimetière). Voilà ce qui reste du moulin à vent qui appartenait au prieuré et se trouvait là entre le XIIIème siècle et le début du XIXème. |
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la mairie/la salle des fêtes |
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La mairie et la salle des fêtes logent dans un bâtiment moderne derrière l'ancien presbytère. |
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le monument des morts |
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Une commémoration de l'Armistice de la Grande Guerre se déroule ici tous les ans, le 11 novembre. Le 8 mai il y a une cérémonie comparable en commémoration de la victoire des Alliés après la Deuxième Guerre Mondiale. Sur ce monument sont gravés les noms des victimes des deux guerres originaires de Oeuf et de Guinecourt, le village voisin:
1914 - 1918 1939 - 1945 |
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le stade |
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Là où se dressait autrefois l'église, jusqu'à sa destruction au XVIème siècle, se trouve aujourd'hui un stade. Il comprend un terrain de foot, un court de tennis, et un terrain de pétanque. Il y a également une petite aire de jeux. Le terrain de foot est souvent utilisé par le S.C. Oeuf-en-Ternois. Le terrain peut aussi s'utiliser dans le sens de la largeur pour les parties de sixte, une variante du football avec des équipes de six joueurs au lieu d'onze. |
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le jardin des bambous |
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Le jardin des bambous de Monsieur et Madame Boucry est un des joyaux de Oeuf. Dans leur Jardin des Collines (par référence au palais d'été de l'empereur à Beijing) on peut voir de nombreuses espèces de bambous qui se prêtent au climat régional. En outre les propriétaires y exposent et vendent des rosiers, des hortensias etc. |
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l'école |
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Il n'y a plus qu'une seule école à Oeuf. Elle est destinée aux filles et garçons de six à neuf ans. Les enfants plus jeunes vont à Beauvois, les aînés à Linzeux. A Saint-Pol il y a des établissements d'enseignement secondaire. L'école de Oeuf date de 1905 et était à ses débuts uniquement destinée aux filles. A l'époque, le rez-de-chaussée de l'ancienne mairie était aménagé en école de garçons (rue de l'Eglise en face du garage Schotter; on ne voit plus que très vaguement la mention de MAIRIE). |
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le calvaire de la rue de champs |
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A l'époque des Celtes et des Romains il était déjà d'usage de marquer les carrefours et intersections de routes en plantant des arbres. L'Arbre aux morts à Oeuf, sur le carrefour en direction de Guinecourt, près du château d'eau, en est un bon exemple. Plus tard ces arbres étaient souvent remplacés par des crucifix, des calvaires. Celui situé rue de Champs est l'un des plus vieux de Oeuf. |
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le calvaire royon |
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Le calvaire Royon date du XIXème siècle et se trouve à la jonction de la rue de Champs et la rue d'Humières. Autrefois il y avait également un chemin qui allait d'ici au calvaire Penet-Lefevre de la rue de Beauvois. |
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le calvaire du nouveau cimetière |
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Le calvaire du nouveau cimetière est moderne (1988) et s'inspire de modèles bretons. Il a été conçu par Guy Hoquet. |
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le calvaire penet-lefevre |
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Le calvaire Penet-Lefevre de la rue de Beauvois est le calvaire le plus ancien de Oeuf. Celui-ci aussi se trouvait à une intersection de routes qui n'est plus du tout visible depuis que le chemin qui liait ce calvaire au calvaire de Royon a été labouré pour y créer un champ agricole. |
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le calvaire rue guilbert |
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Comme le calvaire Royon le calvaire de la rue Guilbert date du XIX-ème siècle. |
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l'arbre aux morts |
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A l'Arbre aux morts est attachée une niche contenant une Vierge avec enfant. La statuette est relativement récente et remplace l'originelle qui a été volée. Une tradition aujourd'hui disparue était de planter une petite croix en bois au pied de l'arbre chaque fois que quelqu'un était décédé dans le village voisin de Guinecourt. |
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| © 2005 - 2010 Rob Zeldenrust, Oeuf-en-Ternois, France. | |
